Le lac de Gaube, un classique toujours apprécié

Quand on pense à Cauterets, on a immédiatement en tête ce lac. Plus que tous les autres évoqués ici, c’est LA destination famille par excellence. Son accès est facile, il suffit de garer son véhicule au Pont d’Espagne ou de prendre la navette qui vous y conduit et c’est parti pour une heure de montée accessible à tout un chacun. Quand le temps est de la partie, comme ce fut le cas pour nous, vous avez une vue remarquable sur le Vignemale, plus haut sommet de Pyrénées françaises avec ses 3298 m. A cette altitude et même en dessous il y a encore de la neige !

Nous sommes partis avec une petite veste mais elles ont rapidement rejoint les sacs, la montée même facile ça réchauffe 😉 Vous ne serez pas étonnez si je vous dis que la montée fut ponctuée de « trempages » des pieds dans l’eau des torrents. Il faut dire que Delia a fait toutes les balades en sandales ce qui lui permettait de procéder à ses baignades régulièrement 😉 J’ai pensé qu’elle aurait des ampoules mais rien de tel ne s’est produit ! La voir cheminer en sandales avait un petit côté « roots », on a d’ailleurs croisé un homme en tong. Pas un illuminé venu de la ville mais un gars avec un bon profil de montagnard, la peau burinée par le soleil. Toujours est-il que je ne suis pas prêt à adopter ce minimalisme là…

Mais revenons à notre balade. Une fois passée cette heure d’ « ascension », nous avons débouché sur le lac de Gaube.

Connaissez-vous d’ailleurs le tragique évènement qui s’y est déroulé le 20 septembre 1832 ? Un jeune couple d’anglais fraichement marié (le 22 août de la même année) emprunta une barque sur les bords du lac. A l’époque le lac était une destination très prisée, des anglais notamment. Malheureusement l’embarcation chavira pour une raison inconnue et les deux jeunes mariés se noyèrent. Une stèle, détruite par les allemands à la fin de la seconde guerre mondiale, avait été dressée sur les bords du lac en mémoire de ce drame.

Nous avons trouvé ce détail dans un livre sur l’histoire de Cauterets. Nous y avons aussi appris qu’un centre de formation militaire de montagne (CIMP – Centre d’Instruction Militaire des Pyrénées) se trouvait du côté du Pont d’Espagne jusqu’en 1989. Jamais je ne l’aurais pensé. Cauterets a donc eu un passé militaire de 1947 à 1989.

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Pause repas au bord du lac de Gaube

Après le repas nous avons poussé la balade de l’autre côté du lac, à l’opposé du refuge. J’en profite d’ailleurs pour vous livrer une photo « historique » prise du même endroit il y a quelques années à une saison différente (janvier 2005).

Souvenir d’une randonnée en janvier 2005

 

Ou alors sa version vintage.

 

Pour le retour, plutôt que d’emprunter le même chemin nous avons choisi de descendre par les pistes de ski alpin. Depuis le lac il suffit de monter un large sentier vers l’arrivée du télésiège. Le reste du voyage se fait donc sur les pistes jusqu’au parking en passant bien sûr par le fameux pont d’Espagne et sa cascade.

La cascade du pont d’Espagne

 

Une nouvelle fois les jeunes n’ont pas fait les malins le soir et ils n’ont pas tardé à dormir comme des marmotes 😉

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