De Cauterets à Luchon

11 juillet 2015.

Après une semaine passée à Cauterets (quelques photos en début de diaporama) il était temps de plier le camp et de partir pour Luchon. Ce n’était pas la fin du séjour mais simplement une pause car nous y reviendrons. Cette année, l’an prochain ou plus tard mais nous y reviendrons. Nous aimons la simplicité de ce village de montagne « coincé » en fond de vallée. Et cela fait des années que ça dure !

Mais pour l’instant direction Luchon !! Après deux heures de route sans l’ombre d’un embouteillage ou d’un ralentissement, nous sommes arrivés à destination. Le temps de retrouver tonton Mathieu, tatie Valérie et Ethan, de s’installer dans l’appartement et nous voilà partis pour le village, non pas olympique mais du running. Bon ne nous emballons pas, ce n’est pas le Running expo porte de Versailles… Quelques tentes avec quelques exposants. Juste de quoi nous faire saliver devant les sacs (qui est sac-ophiles ?) et autres produits d’effort. Mais le but était ailleurs : inscrire Clara pour le trail des oursons et récupérer nos dossards pour la course du lendemain.

Et c’est ainsi qu’à 17h Clara a pris le départ de SA course, un trail comme les grands, ou presque… Et comme les grands elle a eu droit à un t-shirt mais en plus une médaille, une peluche de Luchon et un goûter !! De quoi rendre jaloux les plus grands qui n’ont eu droit qu’au t-shirt, un de plus 😉

Le lendemain de bonne heure nous (Math et moi) nous sommes présentés au départ de la petite course : la Ravisente, c’est son petit nom (15 km et 650 m de dénivelé). Un peu de pression en raison de la blessure de Math. Tiendra, tiendra pas ? Tout le monde sait maintenant que ça a tenu mais ce n’était pas gagné à ce moment-là… Il est difficile de raconter la course. Quand on court seul je trouve qu’on peut « facilement » faire partager aux autres ces moments d’efforts, de doutes, de souffrance parfois. Mais quand il s’agit d’une course faite à deux, ou plus, je n’y arrive pas. Ces moments dans la montagne resteront donc entre Math et moi, non pas par égoïsme mais parce qu’il ne met pas possible de les partager.

Finalement les 15 km se sont transformé en 13 km mais le dénivelé est passé à 800 m !! Nous étions loin d’une simple formalité. Le trail de montagne c’est comme le fromage de montagne : ça a plus de saveur que celui de la plaine !! Math a fini au courage et mérite un grand bravo. C’est une performance exceptionnelle qu’il a réalisé. Il s’en rappellera longtemps (et moi aussi).

Tout ça nous a donné envie de nous frotter sur la distance supérieure : 44 km et 2800 m de dénivelé. Un autre monde… L’an prochain si tout va bien…

Ce contenu a été publié dans Vacances, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire