13 ans, bientôt 18 !🎂

Quoi de mieux pour renouer avec le blog que de vous faire partager la journée d’anniversaire de notre Loulou national et que nous avons passée les pieds dans la neige!! Quelle originalité pour un anniversaire hivernal en Norvège me direz-vous 🥳

L’occasion d’une sortie organisée par le centre, le 4 février justement, était trop belle pour la louper. Alors certes Lulu a été malade la semaine (mercredi à la maison…), Loulou a du rester à la maison à partir de mercredi pour cause de fièvre/toux et Clara a commencé à tousser vendredi soir et je me suis coincé le dos vendredi, mais nous avons décidé de tout de même d’aller voir les Husky dans la commune de Sirdal, très précisément à La ferme aux Husky (Husky farm), à presque deux heures de route. Top départ pour un récit dont le suspens promet d’égaler l’originalité !

Les voyages en bus 😂

C’est à 9H que le trajet en bus 🚌 a débuté, rendez-vous était donné devant mon boulot. Équipés de la « boite à histoires » pour la plus jeune et des téléphones et autres iPad, support essentiel à la pratique Garageband-esque, pour les plus âgés, le trajet de deux heures n’a été qu’une formalité. A 11H nous arrivions à destination dans un environnement de carte postale, avec une respectable hauteur de neige.

Vue depuis la piste de luge

Le chemin menant à la ferme, trop étroit pour le bus, s’est avéré assez glissant ce qui a permis à certains de s’essayer, bien involontairement, à la pratique de la figure artistique sur programme libre. Après ces quelques centaines de mètres périlleuses, c’est dans la cour de la ferme que l’équipe nous a accueilli pour les explications sur le déroulement de la journée. Équipe internationale s’il en était, ce n’est autre qu’un allemand, un espagnol et deux norvégiens, dont le « boss », qui nous ont accompagné tout au long de la journée. Les activités se sont organisées par groupe de 10 autour de :

  • Luge (sledding)
  • Chien de traineaux (dog sledding)
  • Motoneige (snowmobile)
  • Tir (shooting)

Luge 🛷

Notre groupe, sans aucun doute le meilleur 💪, a donc commencé les activités avec la luge . Contre toute attente, notre lutin s’est caché derrière sa grande sœur et n’a pas osé dévaler la pente, sous le prétexte fallacieux de « J’ai peur de tomber… » Quand on voit avec quel optimisme ou quelle insouciance elle s’élance dans les escalades les plus osées, on a du mal à croire plus d’une demie seconde à cette peur soudaine de « tomber ». Le fait est que seuls les plus grands (sauf le pater avec son mal de dos) ont osé braver la pente, avec un certain succès d’ailleurs pour « The Great » (aka Clara) qui a atteint le bas de la pente sans faire la démonstration d’un seul roulé-boulé. Ça n’a pas été le cas de la personne mise à l’honneur (aka Loulou) qui a systématiquement fait preuve de son adresse à la roulade, en en rajoutant même légèrement au besoin.

Activité suivante ! Chiens de traineaux !

C’est avec une certaine impatience teintée d’excitation que la troupe s’est dirigée vers le départ de l’activité canine. Le musher, allemand aussi bizarre que ça puisse être, nous a d’abord donné quelques instructions sur la conduite du traineau. Il s’agissait d’un modèle 6-chiens si j’ose dire, sachant que les équipages des courses en compte jusqu’à 16 ! Une fois compris qu’il faut se pencher à l’intérieur du virage et qu’il faut appuyer sur le frein quand on est à l’arrêt, sous peine de voir l’équipage partir de manière non maîtrisée, l’essentiel est fait. Passons à la pratique !! Lulu étant encore petite pour la conduite autonome d’un tel attelage, c’est sous l’aile protectrice de sa grande sœur que les filles se sont élancées sur la piste ovale tracée dans la neige profonde. Ça n’a beau être qu’un 6-chiens, le démarrage est impressionnant dès qu’on retire le pied du frein ancré dans la neige ! C’est parti mon kiki !
Pas de catastrophe à signaler au final et une Lulu très occupée à caresser les huskys (ndlr : un jour j’aurais un vrai chien).

La fin de la deuxième activité a sonné avec un « On va manger !!! »

Le miam !

Dans un style que certains qualifieraient de norvégien voire rustique pour les moins avertis, c’est dans une sorte de grange ouverte aux 4 vents que le repas nous attendait. Soupe au poulet et pain façon focaccia au menu, agrémentés de boissons chaudes café ou thé. Quand la température affiche un solide -12, un repas chaud, même aussi simple, prend toute sa valeur voire toute sa saveur. Les plus avisés avaient tout de même retenus du briefing initial qu’une pièce dans un autre bâtiment était chauffée. Nous ne fûmes pas de ceux-là, le froid n’étant au final qu’une information électrique véhiculée jusqu’au cerveau, nous avons décidé (moi surtout) de se cailler dans la grange. Seulement à la fin du repas, pour digérer un peu, choix fut fait d’aller rejoindre les « faibles » au chaud. L’avis général a été que la faiblesse a du bon parfois.

C’est donc réchauffés et rassasiés que nous avons attaqué la suite.

Motoneige

On a tous, ou pas d’ailleurs, des images de motoneiges fonçant à tombeau ouvert dans l’immensité blanche sous un ciel bleu arctique. Notre réalité a été un peu différente. Nous avons d’abord commencé par un briefing sécurité ainsi que quelques explications sur la pratique de la motoneige. Autant le dire tout de suite, c’est très très encadré. Notre guide d’un jour nous a exhibé les différents permis qu’il faut posséder pour conduire l’engin et encore dans une zone géographique bien délimitée. Pas question d’en posséder un à titre privé et de partir en balade le nez au vent. C’est interdit. Seuls les professionnels qui vivent d’une activité nécessitant une motoneige (guides et agriculteurs principalement) peuvent en détenir une.
A la fin de son briefing notre guide nous a demandé si nous avions des questions et, bien sûr, la seule à s’exprimer fût notre Lulu : « When do we start? » Tout le monde a ri !!

Passé ce moment de rigolade, il était temps d’enfourcher les montures. Moteur deux temps oblige, ça sentait bon l’odeur de mobylette de l’époque 😅 Deux adultes par motoneige et un enfant avec le guide et c’était parti pour un parcours en 8. Ça n’avait pas l’air impressionnant de l’extérieur mais quand il faut tourner ou freiner ou mettre les gaz, on se prend vite au jeu de vouloir rattraper le guide ou de faire l’expérience des accélérations de l’engin. Nous avons tous pu faire plusieurs tours, que ce soit en passager ou pilote pour moi (oui j’aime me qualifier de pilote 🤣).

Après une telle dose d’adrénaline dans le sang il nous restait la dernière activité et pas des moindres !

Shooting

Là nous passons définitivement dans une autre dimension, celle des armes à feu. Qu’on se le dise ! Il s’agit bien de ball-trap et pas d’un simple tir aux pigeons, vestige d’une époque préhistorique pour certains 🙂
Rudesse norvégienne oblige, il faut savoir gagner sa pitance dans la rigueur du froid et donc maîtriser l’essentiel : le tir. J’en fais sans doute un peu trop mais néanmoins le discours que nous livrera notre guide du jour un peu plus tard dans l’après-midi dans la chaleur de la fameuse pièce chauffée au feu de bois déjà évoquée (suivez un peu), fera écho à cette rudesse assumée.
Mais pour l’heure il nous a fallu suivre avec attention les consignes de sécurité car il est important que même les plus jeunes fassent l’expérience du tir, selon les paroles de notre instructeur de tir.

Ready ?
Pan !!!

De l’aveu de tous nous avons été le meilleur groupe! Il me semble l’avoir d’ailleurs déjà dit, c’est que ça doit être vrai. L’écrasante majorité des membres a touché au moins une fois le palet sur les trois tirs réalisés, les autres groupes réalisant une performance diamétralement opposée. La chance, le talent, la précision suisse allez savoir. Toujours est-il que nous avons mis dans le mille 🎯 sauf « The Great » mais on ne peut pas toujours être au top…

Après les félicitations d’usage concernant notre performance, rendez-vous était donné dans le basement pour un exposé de la vie dans la commune de Sirdal au siècle dernier. Et ce n’est autre que notre instructeur de tir qui nous a expliquer la vie qui avait été celle de sa grand-mère dans les années 60. D’une des régions les plus pauvres de Norvège où la vie était particulièrement rude avec des hivers qui ressemblaient plus à de la survie, Sirdal est devenue une commune très riche, non pas grâce au pétrole mais à la production d’électricité.

Cette conclusion « culturelle » a permis de remettre en perspective l’aisance dans laquelle ces gens vivent aujourd’hui et la rudesse, encore, qui était le quotidien des gens seulement deux générations auparavant. Ils en gardent un souvenir très présent et le cultivent dans leur mode de vie. Reste à savoir si les jeunes générations en feront de même…

Pour ne pas perdre de vue le caractère singulier de cette journée, c’est de retour a la maison après un voyage sans encombre que nous avons célébré ce passage des 13 ans autour de quelques pâtisseries maisons. Lulu avait préparé des cadeaux fait avec ses petites mains pour son grand-frère (en photos). Elle était plus excité que lui! C’était trop mignon…

C’est fatigué et quelque peu encore malade que tout le monde a fini ce 04 février dans les bras de Morphée…

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