TD7H

Kezako le TD7H ? Une nouvelle molécule aux vertus miraculeuses ? Une exo-planète gravitant autour d’un soleil lointain ? Un nouveau parti politique ?  Un nouveau moteur diesel ?

Rien de tout ça. Sous ce sigle « barbare » se cache une course : le Trail Des 7 Hameaux. Blotti dans la vallée de Chevreuse, ce parcours de 27 km 28 km en forêt figure parmi les trails les plus sympas des Yvelines (d’après les connaisseurs du coin). Les ingrédients pour passer un moment de plaisir étaient réunis en ce dimanche matin : un dénivelé respectable pour le coin (700 m), nous ne sommes pas en montagne non plus ;-), une météo plutôt clémente avec un petit 9° mais de l’humidité et une forme au top. En pleine préparation pour le semi-marathon de Boulogne mi-novembre, ce serait un comble si je ne tenais pas une forme presque olympique.

Réveil matinal pour être sur place assez tôt et bénéficier d’une place de parking à côté du gymnase. Résultat : lever à 6H00 et arrivée à 7H20 pour un départ de la course à 9H00 😉 Le temps de patienter tranquillement dans la voiture et observer, depuis mon repaire, les autres traileurs passer devant la voiture. Chaussures, sacs, vêtements, etc tout est observé/décortiqué. A force d’écumer les revues et différents tests sur Internet je dois dire que je connais un peu tout ce qu’il se fait dans le domaine 😉 ou presque… A l’approche du départ je quitte la chaleur de mon abri pour me diriger vers la zone de départ en m’échauffant un peu tout de même. A cette heure-ci et vu le ciel gris il n’y a que les coureurs qui trainent dans la zone départ. Quelques minutes avant le départ l’organisateur nous briefe : un peu de gadoue, pas mal de « single » (je ne savais pas ce que c’était à l’époque), du dénivelé et des panneaux humoristiques sur le parcours.

9H00 pétante la joyeuse troupe s’élance. 620 inscrits pour cette distance. Combien seront à l’arrivée ?

On quitte le village pour attaquer les chemins. On croise le premier panneau qui me fait sourire presque bêtement… C’est de l’humour de coureur, je précise. « Qui part comme un pet… finit comme une merde. » Traduction : celui qui part trop vite finit à la ramasse. Je vous avais prévenu…

Pendant les premiers kilomètres je dépasse quelques personnes qui soufflent déjà très fort. Je repense à ce premier panneau…

La course se déroule bien. Les 10 premiers km rassemblent l’essentiel du dénivelé. Montées, descentes, virages serrés, le tout dans une bonne ambiance. C’est ça l’esprit trail 😉 Armé de mon sac à dos je ne m’arrête pas aux ravitos. Et je « gratte » quelques places ;-). Le parcours nous fait passer au milieu de l’abbaye de Port-Royal. Magnifique ! A l’arrivée le ravito est pléthorique et les plus courageux peuvent même descendre une bière locale. Etant seul à conduire, j’ai évité… mais ce fut difficile. Au final une course sympa sans enjeux particulier autre que celui de découvrir une partie de la vallée de Chevreuse. Une petite 193^ième place sur 529 classés (et 61^ième dans ma catégorie d’âge) avec un temps de 2H 52′ 38 ». Mission accomplie !!

Revenons pour finir sur une énigme qui ne vous aura pas échappé : qu’est-ce que le « single » ? Il ne s’agit bien évidemment pas d’une chanson mais d’une trace qu’on ne peut emprunter qu’à une personne à la fois, en file indienne. Difficile, voire impossible, de doubler sur ce genre de terrain sans prendre le risque de finir quelques mètres plus bas dans le meilleur des cas ou dans un buisson épineux. Bref le style de terrain sur lequel soit on prend son mal en patience et on suit le train soit on guette le moindre  élargissement du sentier pour placer une accélération « foudroyante ». Pour ce dimanche j’étais plutôt à suivre le train 😉