Sandvatn

– Jeudi 19 juillet –

Et hop! A peine les affaires de la dernière rando sont elles lavées que nous remettons ça. Le soleil est là, les vacances aussi donc GO!

Pas de tente cette fois-ci mais un refuge similaire à ce que nous avons rencontré à Tomannsbu, le garde-à-manger en moins. Et oui nous avons du emporter notre ravitaillement sur le dos 🙂

Le rituel du départ est désormais bien rodé avec la préparation des sacs et du ravitaillement. Nous avons désormais une zone au basement (sous-sol) dédiée aux activités outdoor où nous stockons l’essentiel du matériel et des victuailles. C’est bien plus facile quand on doit partir. 

Le trajet pour rejoindre le point de départ est bien connu puisqu’il emprunte la même route que pour se rendre à Tomannsbu, il suffit simplement de poursuivre une dizaine de kilomètres dans la direction de Sirdal.

Voiture garée, sac à dos au dos et nous voilà partis pour 3 heures de marche selon le topo guide (en réalité nous mettrons 2H30 pile-poil). 

Comme souvent la rando commence par de la montée 🙂 On dirait qu’ils font exprès… Bien moins abrupte que Tomannsbu, la montée est tout de même respectable. Mais ça n’entame pas l’énergie des jeunes. Mattéo m’indique d’ailleurs qu’il n’a « utilisé qu’1% d’énergie ». 

Cheminant dans un paysage minéral, la vue est sensiblement différente. Le regard porte moins loin mais c’est toujours aussi magique. 

Là encore, comme pour Tomannsbu, ils ont eu droit à leur « ascenseur émotionnel ».

Après deux heures de marche je leur ai fait croire (involontairement je dois dire) que le toit rouge aperçu au loin ne pouvait pas être celui de notre refuge car il devait être de teinte naturelle… J’en ai un peu rajouté un peu en disant qu’il devait bien rester 1H – 1H30 encore => moral dans les chaussettes pour quelques secondes.

Ce n’est que 20 minutes plutard que nous avons découvert les 3 bâtisses qui constituent Sandvatn (2 habitations et 1 toilettes/stockage). Ils étaient alors soulagés 😉 et moi mort de rire.

Excitation, excitation à l’approche de la porte. J’ai réservé une chambre dans le plus récent des deux bâtiments datant de 2017. D’abord poser les sacs dans le sas, puis retirer les chaussures/chaussettes et mettre les crocs puis pfffff…. ils disparaissent dans le refuge en explorant toutes les pièces au rez-de-chaussée et à l’étage (qui fait office de dortoir avec des matelas disposés sur le sol dans deux grandes pièces). Une fois de plus nous sommes les seuls. Yeah !

Pas de surprise, nous trouvons nos marques et nous installons nos couchages dans la chambre. Il est alors temps de manger (17H30…).

Un repas (norvégien) bien mérité 🙂

La fin de journée se passe tranquillement autour des jeux que nous avions pris soin d’amener dans nos sacs. 

Seul le bruit causé par deux personnes rentrant dans le refuge vers 22H aura mis les deux loustics en alerte (pour rien puisqu’elles sont reparti comme elles étaient parties…).

– Vendredi 20 juillet –

Rituel du réveil (tonique -> spécialité paternelle :-)) vers les 8 heures.

Le petit-déjeuner préparé la veille nous attend sur la table : chocolat chaud Torro (genre de Nesquik), Wasa et Nougati (sorte de Nutella). Tout ce qu’il faut pour aborder le retour sous les meilleurs hospices, retour que nous aurons entamé après avoir immortalisé notre passage à Sandvatn d’une photo avec le panneau du lieu-dit.

On y était !

Le retour, tout en descente ou presque, fut une formalité. On a croisé bon nombre de randonneurs marchant d’un pas vaillant (norvégien en somme). Nul doute que le refuge aura été bien plus rempli la nuit suivante. 

Sandvatn étant désormais accroché à notre tableau de randonnée, il nous faut maintenant regardé du côté de Blåfjellenden (imprononçable…) qui sera sans doute notre prochaine destination. Mais un périple tout autre nous attend d’ici là…

A suivre.

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