29 juin rime avec Anniversaire de Clara! Ok ça ne rime pas vraiment mais l’idée y est.
Pour marquer dignement ce jour nous avons décidé de faire différemment des années précédentes. Pas de journée au parc d’attractions cette fois mais une virée en kayak.
Tout a commencé par un réveil aux aurores selon les critères de bibi (parce que 8 heures du matin c’est presque l’aurore pour la grande… Vous avez dit « ado » ?). Comme elle avait passé la nuit dans la tente installée dans le jardin, nous avons toqué à la porte de l’abri à l’heure dite. On ne saura pas si c’est le passage du côté obscur des 13 ans ou la perspective (éventuelle) d’avoir un cadeau mais pour une fois elle ne s’est pas faite prier pour s’extirper du lit sac de couchage. Un exploit… 😏
PHOTO du réveil
De cadeau il y avait en effet un sur la table de la cuisine mais il n’était pas dit que cela serait aussi facile. Aussi un rébus était la clé du sésame qui permettrait d’accéder au Graal. Je vous le livre tel qu’il lui a été présenté.
Solution : Haie – si – on – Na (la moitié de Nana, les serviettes etc) – lait – fer – du – K – yak.
J’avoue qu’il a fallu aider le jeune esprit pour arriver à la solution mais la surprise fut de taille. Sans compter ce qui l’attendait dans la boite : une paire de Converse et pas n’importe lesquelles, les Chuck Taylor (genre de modèle d’origine). Depuis le temps qu’elle nous rabattait les oreilles comptait avec force les vertus de ce modèle indémodable…
Bref, une fois passées les émotions et le petit-déjeuner englouti (ben oui à 13 ans ça mange un viking fille, et pas qu’un peu) nous avons chargé la voiture avec « l’essentiel » :
- les deux kayaks (gonflables),
- les rames (x4),
- les pompes (x2),
- les gilets de sauvetage (x5),
- le ravitaillement pour pique-niquer sur une île,
- le rechange – au cas où…
Direction le lac de Storavatnet, à une petite 1/2 heure de la maison.
La particularité des kayaks gonflables c’est qu’il faut… les gonfler justement parce qu’au départ c’est un peu raplapla. C’est là qu’on est content d’avoir un papa avec des biscotos (qu’on peut aussi qualifier d’esclave mais je préfère la première).
AVANT
APRES
Vu la différence ??
Une fois passés les chargements et mises en conditions du personnel, y compris la crevette en tenue de naufrage, nous nous sommes égayés sur l’onde claire…
Alors comment dire sans vouloir froisser les susceptibilités le moins du monde…? Il y avait clairement deux types d’équipages à bord des embarcations. Sans citer de noms je dirais que l’équipage n°1 a ramé d’une manière assez efficace sans pour autant atteindre des sommets en termes de note technique. L’équipage n°2 a pour sa part atteint une note artistique assez élevée, en témoigne la trajectoire faite d’arabesques et autres 360 degrés dans un style totalement tzigane, mais avec une note technique très très moyenne. D’ailleurs les échanges entre les deux équipières (ooops j’ai donné une indication) à base de « Mais arrête de ramer de l’autre côté bon sang de #&@!!?#%$$ !!!! » ont presque choqué les oreilles chastes de l’équipage n°1 qui n’a pas manqué une occasion de rigoler dans sa barbe… Pour ne pas laisser le suspens s’installer plus longtemps voici la composition des embarcations :
- Equipage n°1 : Mattéo, Stéphane 🥇
- Equipage n°2 : Luisa, Clara, Delia 🥈
C’est autour de l’heure du déjeuner que nous avons accosté sur une île afin de festoyer autour d’une bonne salade de riz mais aussi pour reposer les bras des esclaves rameurs…
Les bonnes choses ayant toujours une fin il a bien fallu (re)mettre les voiles après s’être repu comme des gloutons. Et c’est très exactement à ce moment-là que le vent a décidé de pointer le bout de son nez. Nous avons donc découvert ce jour-là un phénomène qui doit certainement être connu des marins mais pas des Dups : l’embarcation a tendance à mettre le nez au vent si bien que lorsque le vent vient de côté, le kayak a la fâcheuse idée de tourner inexorablement à droite ou à gauche. Dis comme ça on peut croire que c’est anodin mais je peux garantir que ça ne l’est pas à tel point que pour maintenir une trajectoire à peu près rectiligne il a fallu ramer uniquement d’un côté. Si jamais on avait le malheur d’alterner c’était parti pour un tour complet sur soi-même… Le trajet post miam-miam a donc été un peu écourté et le retour s’est passé dans le vent. Un poil difficile pour l’équipage n°2… Mais au final, une fois plié tout le matériel (…), tout le monde s’est accordé à dire que c’était une bonne expérience, à même de développer l’esprit d’équipe 🙂
Et le gâteau d’anniversaire allez-vous me dire ? Comme le programme de la journée a été un peu chargé, on a décalé la pâtisserie au lendemain. Il méritait bien d’attendre une (petite) journée de plus.
Ahahaha, j’ai trop rigolé à la lecture de ce post! Excellent
Nous aussi, on a fait une sortie canoë dimanche dernier: Lionel et moi on ramait et Nathan, au milieu, ralait car il ne faisait rien du coup, on l’a laissé ramé tout seul. Bilan: il ralait autant .
Bisous de nous 3.