Les courses de la famille

Après l’épopée des 2oKM de Paris, nous avons tous accompli les défis qui nous attendaient, de la plus petite (1.41m quand même) aux plus grands.

Commençons pas le samedi (soir).

Pour « l’ancien » de la bande (ma pomme) la course a été particulièrement difficile. Non pas que je sous-estime la performance des autres mais après ma course du week-end dernier, celle-ci fut une épreuve avant tout contre moi-même pour aller au bout de soi. Un terrain très technique (dévers, pierres saillantes, boue…) associé à la nuit a rendu le parcours très très difficile. Deux concurrents ont même lourdement chuté et ont du être évacués. Ca situe la difficulté… Néanmoins le trail de nuit reste une épreuve à part. Parfois seul, souvent par petits groupes de 3 ou 4 coureurs, le faisceau de la frontale vous fait comme un cocon dans lequel vous êtes le seul à courir ou souffrir, voire les deux. Il faut être concentré du début à la fin pour éviter les chutes. C’est particulièrement éprouvant.

Pas de chrono donc sur cette course (j’ai arrêté de le regarder au KM 10, à un moment où je me suis demandé si j’en viendrais à bout alors qu’il me restait un semi-marathon…) mais le simple objectif de le terminer dans une état à peu près correct. Au bout des 31KM, la joie de retrouver ma petite famille, toujours au rendez-vous de l’arrivée pour supporter leur papou. Ils m’ont même accompagné sur les derniers 100m. La joie et la délivrance étaient au bout. Humilité et zénitude pour apprécier ces quelques moments où l’on n’est pas tout à fait encore avec les siens mais un peu quelque-part dans la nuit. Il faut quelques minutes pour revenir au monde réel après 3H40 passées dans la nuit noire…

Un plat de pâtes et une bière m’ont bien aidé à reprendre contact et m’ont remis sur pieds (du moins suffisamment) pour envisager le retour sur St Germain pour une toute petite nuit (coucher 2h20 et lever à 6h15). Le lendemain bibi avait une course de 1.1KM à Vélizy-Villacoublay. 

La suite, le dimanche…

Réveil conforme à la prévision. Les jambes sont un peu lourdes malgré les étirements et le bonhomme passablement fatigué. Un café et ça repart comme dirait une publicité d’un autre âge. En fait c’était « un Mars et ça repart » mais je n’avais pas de Mars sous la main…

Petit déjeuner consistant pour tout le monde. Départ à 8H00. Personne sur la route, normal pour une heure si matinale un dimanche…

Le GPS nous mène droit au gymnase. Retrait des dossards et attente du départ. Dehors un beau soleil contraste avec un vent et une température assez fraîche. 

9H25 : les enfants se rassemblent derrière la ligne départ. Il faut plusieurs fois les faire reculer : les coureurs piaffent d’impatience !!

9H30 : le départ est donné !! La joyeuse troupe (160 enfants tout de même) s’élance de bon cœur.

Après 5:16 min de course bibi franchit la ligne d’arrivée sous les bravos du reste de la famille. On est tous très fiers de notre bibi 😉

Seul bémol, elle pensait avoir une médaille comme cela avait le cas lors de sa première course (façon école des fans : tout le monde gagne). Au final, petite déception car elle n’a rien eu… 

Pendant que nous attendions une hypothétique médaille tonton Mathieu nous envoie un SMS : il termine son trail de la Colombelle en 1H 17min 02sec après 13KM dans la campagne gersoise autour d’Auch. Félicitations !!

Voilà qui clôt un week-end sportif. Il ne reste plus qu’aux athlètes à se reposer 😉

 

Publié dans Général | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

20KM de Paname ;-)

20KM de Paris

Comme vous l’avez découvert dans le billet précédent, ce week-end était marqué par une des courses objectif de l’année : le 20km de Paris.

Vous ne découvrirez mon temps et/ou mon classement qu’à la fin du billet même si certains les connaissent déjà. Non !!!! STOP !!!! On ne regarde pas à la fin pour savoir !!! Ne faites pas comme Delia qui lit toujours les dernières pages d’un roman avant de le commencer…

La journée commence par un réveil à… 6H du matin. Un peu tôt pour un dimanche, même pour moi. C’est dire. Un rapide coup d’œil dehors pour sonder le ciel mais il est trop tôt, on ne voit rien… Grrrr!

J’avale mon gâteau-sport-fait-maison. Miam. Normal c’est moi qui l’ai fait 😉

Je tourne un peu en rond le temps d’attendre que le petit-dej descende et que la montre affiche 7H00.

7H00 : zou, réveil de Delia pour qu’elle m’amène au RER. Super elle ne râle même pas 😉 (bon OK c’est facile tout était prévu). Départ pour la gare RER de St Germain en Laye pour prendre la rame de 7H35. Arrivé près du château je saute de la voiture pour m’engouffrer dans le RER. Delia rentre à l’appartement. Elle me rejoindra plus tard avec les loustics sur la fin du parcours.

7H27 : je prends place dans le RER A. Personne ou presque. « J’y vais mais j’ai peur ! ¹». C’est bizarre mais c’est cette phrase qui me vient en tête. Mélange d’amusement et de crainte. Crainte de ne pas être au rdv, de me blesser, etc. La pression quoi! Bon et puis zut. Je vais y aller, découvrir et me faire plaisir. Na!

J’espère seulement qu’il ne pleuvra pas… Les petits vont venir, ça me chagrinerait qu’ils prennent la pluie…

7H51 :on se rapproche de Paris. J’aperçois la Défense. Des questions me traversent malgré tout l’esprit. Vais-je tenir le coup? Vais- je avoir mal? Pourrais-je tenir mon objectif ? Tiens un participant monte dans la rame. Sac de sport et chaussures de Running. C’est sûr, c’en est un.

Je descends à Charles de Gaulle Etoile pour récupérer la ligne 6 direction Nation. Chaque arrêt voit son lot de coureurs monter dans le métro jusqu’à la libération à Bir Hakeim.

8H20 : on émerge à la lumière du jour qui est maintenant totalement levé. Direction le stade Emile Anthoine et les vestiaires qui doivent nous permettre de revêtir notre tenue de parade. Heu… mais où sont les vestiaires ? En fait ce sont des tentes qui servent de consignes pour laisser son sac de sport en échange d’un ticket (qu’il est absolument hors de question d’égarer sinon on est dans la panade). Du coup tout le monde se change dans l’herbe du stade au son de la musique techno (enfin c’est comme ça qu’on l’appelait dans ma jeunesse). Ambiance conviviale garantie !
Après avoir passé en revue ma tenue (dossard, cardio, ceinture porte-gourdes, gels énergétiques) je déambule dans le stade pendant quelques minutes avant de décider de finalement rejoindre la zone de départ. Il est 8H45. Le départ de la première vague est prévu à 10H…

8H50 : je suis en place sur le pont d’Iena aux premières lignes du sas « tout-venant ». Kezako? Facile. Comme il y a quelques 30 000 participants (oui 30 000) le départ se fait en plusieurs vagues. Les gens sont mis dans des sas en fonction de leur temps de référence (pour simplifier). Les premiers sont dans le sas Elite (les pro pour être clair). Suivent deux sas préférentiels et un sas partenaires. Finalement on trouve le reste dans le dernier sas. Une petite illustration en image.

 

1969210_738278329577484_826556528659948766_n

 

Du coup, si dans ce dernier sas on n’est pas aux premières loges, le début de la course s’éternise un peu le temps d’évacuer le flot des coureurs.

Bon, il reste quand même 1H10 avant le départ. Les coureurs s’agglutinent façon pingouin pour se protéger du vent très frais qui souffle sur la capitale. Alors que certains ont opté pour la technique du sac poubelle (un trou pour la tête et deux pour les bras), j’ai préféré prendre une vénérable mais ancestrale polaire Décathlon qui subira un sort funeste comme vous le lirez plus loin. Qu’importe, je suis quand même mieux avec.

Les minutes s’égrainent… lentement. Un groupe de suédois (je suppose) sur un certain âge discute joyeusement. Je ne comprends rien bien évidemment mais ça fait passer le temps 😉

9H15 : première séance d’échauffement collectif. Bof. Je ne bouge pas d’un pouce, de toute façon il n’y a pas la place.

9H30 : deuxième séance d’échauffement. re Bof. Ça ne sert à rien.

10H00 : la première vague part. Cool ça va bouger.

10H05 : la deuxième vague suit. Quand est-ce qu’on bouge !? Comme la grande majorité des participants je me déleste de ma protection contre le froid. Adieu polaire 🙁 Les poches poubelles et autres sweet sont abandonnés sur le côté. Il va y avoir du boulot pour nettoyer…

10H10 : lâcher les chevaux !! A notre tour de passer la ligne de départ. Ça part plutôt vite mais comme ça fait plus d’une heure qu’on se gèle sans bouger il faut garder la tête froide, la cote qui marque le premier kilomètre m’y aide bien d’ailleurs. Rythme de sénateur pour ce premier kilomètre. 5:28 min/km. Il s’agit de ne pas s’endormir non plus et je me dis qu’il faudra bien que je rattrape le temps perdu en début de course.

Le deuxième kilomètre voit le plat arriver. On va considérer que je suis chaud (mon œil) et on va envoyer un peu les watts. Le chrono est sans appel. 4:26 min/km. Heu… Stéphane, on se calme quand même parce qu’il reste 18km…

Le troisième kilomètre voit le chrono redescendre un peu en raison d’un arrêt pipi qui me fait bien perdre 30 sec. Grrrrr. Mais le froid et l’attente n’ont pas aidé.

Les kilomètres se suivent à une vitesse bien supérieure à ce que j’avais planifié. Je tablais sur un 5:00 min/km mais le chrono affiche entre 4:21 et 4:37 min/km. Une petite voix intérieure me souffle de me calmer mais je me sens bien. Le cardio est correct (~158 bpm). Bref : CA ROULE !!

Au ravitaillement du km 5 j’aperçois le coureur qui marque le rythme pour un temps de 1H40. Il a un drapeau bleu marqué en gros 1H40. Impossible de le louper. Qu’est-ce que je fais ? Je reste dans son allure et je le double sur les deux derniers kilomètres pour descendre en dessous de la barre des 1H40 (mon objectif secret) ou je continue comme je le sens (c’est-à-dire très bien 😉 ) ?

Finalement c’est la deuxième option qui s’impose à moi. Et puis tant pis si j’explose. J’aurai pris de l’avance sur mon objectif pour me permettre de finir à la ramasse et rester malgré tout en dessus.

Donc en avant ! Je poursuis sur mon rythme autour de 4:30 min/km. Le bois de Boulogne est traversé dans une ambiance festive car des groupes de musique animent la course.

Km 9 : on sort du bois toujours sur le même rythme. Bientôt la mi-course et tout roule ! Pourvu que ça dure.

Km 10 : ravito. Et hop un gel et de l’eau pour maintenir le niveau d’énergie de la machine. Ça serait bête de faiblir maintenant.

Après le km 11 on attaque les bords de Seine. La route est fermée à la circulation si bien qu’on a l’impression que Paris nous appartient. Sensation étrange de toute puissance. Mais pas le temps de flâner. La deuxième partie du parcours n’est pas la plus facile. Sur cette route alternent tunnels et parties plates. Le rythme est maintenu mais les montées/descentes usent quand même.

Km 15 : dernier ravitaillement. Le prochain sera après la ligne d’arrivée. Le dernier gel est avalé accompagné des quelques gorgées d’eau. Chaque kilomètre est désormais un kilomètre qui nous rapproche du final. Comme les 15 précédents me direz-vous ? Certes. Mais c’est tout de même différent. Plus la ligne d’arrivée approche et plus je me demande quel temps je vais réaliser. En dessous des 1H40, c’est sûr. Mais combien. Il y a bien la barre des 1H35, marquant la limite entre le monde du « tout-venant » et l’accès aux sas préférentiels mais ai-je tenu le rythme suffisant pour ça. Je cogite, fais des calculs, évalue ce que je peux gagner sur les derniers kilomètres…

Mais est-ce que ça vaut le coup d’aller trop loin pour finalement se blesser et remettre en cause la course du week-end prochain ? Je décide de maintenir un rythme soutenu mais pas inconsidéré entre 4:30 et 4:40 min/km. C’est déjà pas si mal pour une fin de course 😉

Km 19 : dernier kilomètre. Delia et les enfants seront-ils à l’arrivée ? Vanité ou envie de partager ce moment fort, je souhaite de toutes les forces qui me restent de les découvrir non loin de l’arrivée en train de crier leur fameux « Aller papou, aller papou !! ».

Dernier virage à 200m de l’arrivée. J’ai scruté les barrières à la recherche de ma petite famille mais rien. Et puis dans les 100 derniers mètres j’aperçois un petit bout de femme et deux asticots à côté entrain de sauter sur place et de crier. Ce sont eux !!! Je me rapproche pour leur taper dans la main mais la vitesse aidant j’ai l’impression d’avoir loupé loulou. Je me dis que si c’est ça il aura le droit de porter ma médaille 😉

Je passe la ligne d’arrivée avec un sourire extra large ! On nous tend une bouteille d’eau que je m’empresse d’ouvrir.

C’est fini. Je l’ai fait. Je suis le flot des finishers qui sont aiguillés vers le stade pour récupérer une poche avec du ravitaillement ainsi que la médaille. Je ne la porte pas. Ce sera loulou qui l’aura en premier.

Sur un petit nuage j’arrive au stade et récupère rapidement mon sac pour appeler Delia. Elle est déjà toute proche. Ils rentrent dans le stade et m’aperçoivent. Les petits passent mode vitesse-lumière et tel un missile foncent sur moi. Quelle joie ! Je confie immédiatement la médaille à loulou qui la porte fièrement. Il part en courant pour faire comme « papa qui double les gens ». Il est vraiment craquant. Bibi manifeste rapidement son envie de porter la médaille elle aussi. Sans blague…

Retrouvailles. Partage de ce trop plein d’émotions. Ces moments resteront longtemps gravés dans nos mémoires.

Le retour se passe dans une atmosphère totalement zen. Petit coup de fatigue pour moi mais arrivé à l’appartement ça va déjà mieux. Les enfants se sont partagés la médaille tout le long du retour. Il faut presque leur arracher en rentrant.

Aller, pour finir le résultat.

1:33:02 mais si on compte l’arrêt pipi ça me place en dessous des 1:33:00…

7 minutes en dessous de mon objectif, l’accès au dossard préférentiel. Je n’en reviens toujours pas.

Classement : 2 999/24 642

Dans un prochain billet je vous proposerai des photos 😉

 

¹ Célèbre réplique du film les Bronzés font du ski lorsque Josiane Balasko s’élance pour une descente mémorable.

Publié dans Général | Marqué avec , | Un commentaire

Un mois sportif en perspective !!

Après ces quelques photos de nos loustics en action, il est temps de passer aux choses sérieuses et d’annoncer haut et fort le programme de ce mois d’octobre qui sera sportif ou ne sera pas (et il le sera…) !

Mathieu a déjà entamé les hostilités puisqu’il s’est de nouveau frotté à la distance des 10 km sur celui de Tournefeuille dimanche dernier (après son tout premier à Mirande cet été 😉 ). Une mise en jambe pour sa prochaine compétition le 19 octobre : le trail de la Colombelle à Auch (13 km). Premier trail et découverte de cette discipline en plein essor.

Pour les parisiens (ou presque) que nous sommes c’est dimanche prochain que je m’alignerai sur le 20 km de Paris. Ce n’est pas le marathon mais c’est déjà une immersion au milieu de plus de 29 000 coureurs qui s’élanceront du pied de la Tour Eiffel.

Le week-end d’après sera l’apothéose familiale. Je suis engagé le samedi soir sur un trail de nuit à côté d’Evreux. 31 km à la frontale et un bon 600 m de dénivelé. Ce n’est pas pour les « mickeys »… Mathieu, comme je l’ai dit plus haut, sera sur un trail du côté d’Auch le dimanche et notre bibi nationale sera au départ d’une petite course de 1.1 km du côté de Vélizy Villacoublay. Sportif le week-end !!

Après tout ça il sera temps de se reposer un peu et de prendre quelques jours de congés…

Je résume :

  • 05 octobre : 10 km de Tournefeuille [Mathieu]
  • 12 octobre : 20 km de Paris [Stéphane]
  • 18 octobre : Trail des Raidingues – 31 km [Stéphane]
  • 19 octobre : Trail de la Colombelle – 13 km [Mathieu]
  • 19 octobre : Ronde de Vélizy – 1.1 km [Clara]

A vos chaussures, prêts, partez ! 

 

Publié dans Général | 2 commentaires

Les activités sportives

Après un mois de pratique, voici quelques photos des activités sportives des petits.

Pour Clara athlétisme et roller, pour Mattéo baby-judo.

Ils se régalent et ça se voit 😉

Publié dans Général | Laisser un commentaire

Les châtaignes

Poursuivant notre exploration des forêts environnantes, nous sommes partis ce dimanche après-midi en exploration.

Sac à dos sur le dos, gouter dans la boîte, cap sur l’aventure (ou presque). On avait même pris le nécessaire pour faire du feu, poser un collet, se soigner, etc. au cas où les choses se compliquent (du moins c’est ainsi que les petits ont abordé la chose, ils voulaient absolument que je prenne mon kit de survie signé Bear Grylls). En plus nous avions notre chien de chasse avec nous (rires). Rien ne pouvait nous arriver.

Point de bête féroce sur le chemin. A la place nous sommes tombés sur un parterre de châtaignes! Certes les enfants ont découvert que ça piquait mais il fallait les voir se démener pour récupérer les châtaignes de ci de là 😉

De retour à l’appartement elles ont été cuites et dégustés le soir même. Un délice ! Surtout quand on s’est piqué les doigts à les récolter 😉

Publié dans Général | Un commentaire

Balade à Paris

Cela faisait un moment que je pensais à faire une surprise à tout le monde en mettant le cap sur Paris sans prévenir. Est-ce le beau temps ou ma course de ce matin mais j’ai choisi ce samedi pour mettre le cap sur la capitale.

A l’annonce ce matin de notre visite, tout le monde a sauté au plafond !

Après avoir fourré eau et sandwiches maison dans les sacs nous avons entamé notre voyage. D’abord bus puis RER (A) pour finir par le métro (M6) pour nous retrouver au Trocadéro. C’est là que nous avons émergé des profondeurs…

Bien évidemment nos premiers pas nous ont menés droit vers la tour Eiffel. Quoi de plus normal. Ce fut d’ailleurs le moment de faire disparaitre sandwiches et compotes car nous n’étions pas partis particulièrement tôt et le trajet a duré un peu plus d’une heure.

Puis nous avons enchainé, le pont d’Iéna (point de départ du 20k de Paris dans 15 jours), le Champ de Mars, l’esplanade des Invalides (avec une pause dans l’herbe), le pont Alexandre III, le Grand Palais, la place de la Concorde pour finir par remonter l’avenue des Champs-Elysées. Nous avons même fait des haltes dans les concessions de Renault et Toyota sur les champs pour admirer les modèles en exposition. Loulou était ravi.

 Balade Paris

 

Ce long périple nous a permis de découvrir au détour d’une rue et par le plus grand des hasards une pâtisserie : « Aux Merveilleux de Fred ». Les meringues en vitrine nous ont fait de l’œil et nous n’avons pas résisté 😉 Un délice ! Delia qui n’est pas particulièrement « meringue » a adoré ! C’est tout dire.

Dans le RER du retour les esprits étaient bien calmes pour ne pas dire éteints 😉

Pour une première ce fut un succès. Tout le monde en redemande !

Publié dans Visite | 2 commentaires

17 km

Pas de photo pour ce billet mais simplement l’envie de partager la joie et la fierté qui est la mienne d’avoir couru en cette fin d’après-midi aux côtés de… bibi !!

Et oui, pour bien comprendre il faut commencer par le commencement.

En ce jour d’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc), course de folie de 168km et 10000m de dénivelé positif, j’avais une séance d’entrainement de 1h30 pour préparer mon trail de nuit de 31km mi-octobre, le 18 précisément. On ne joue pas dans la même catégorie… 😉

Galvanisé par la victoire d’un français (François D’HAENE) sur cette épreuve mythique en peu plus de 20h, excusé du peu, j’avais initialement proposé à « toda la familia » de me suivre sur ma séance mais en vélo. Au moment de partir, loulou assemblait ses Lego Ninja et Delia s’était attaquée à la face nord de l’armoire de bibi. Autant dire qu’il était difficile d’interrompre ces deux athlètes dans des épreuves ô combien difficiles…

J’ai donc amené bibi dans mon sillage sur son vélo, révisé le matin même par mes soins.

Première partie de séance (30 min) sur le plat. Bibi discute, me raconte des choses. J’écoute, je réponds par oui, non, j’explique que je ne vais pas pouvoir faire de grandes explications car je cours pour m’entrainer et non pour me promener. Elle comprend bien.

Deuxième partie (3 x 6 min) en côte en accélération progressive. Bibi commence à trouver un peu dur. Je lui dis de monter à son rythme et qu’on se retrouve un peu plus loin. Je me retourne régulièrement pour vérifier qu’elle progresse normalement. A la moitié de la dernière série je l’attends car elle a un peu de retard maintenant. Je la vois arriver avec quelques larmes. Elle me dit qu’elle a mal aux jambes. Je la rassure et la fait descendre du vélo pour poursuivre à pied le temps de décontracter les jambes. On discute sur les « vertues » de l’effort physique. Je lui remonte la selle de façon a ce que le pédalage soit plus aisé. C’est qu’elle a vite poussée notre bibi!! A ce rythme elle va bientôt avoir un vélo d’adulte!! 

Un peu plus loin le chemin redevient plat. Et hop elle remonte en selle pour finir en me disant que c’est plus facile et qu’elle n’a plus mal aux jambes. Nous voilà donc partis pour la dernière partie : 40 min sur du plat à vitesse « réduite ». Bibi discute, me raconte pleins de choses. La hauteur de selle se révèle tout à fait adaptée à sa taille. Elle me dit à plusieurs reprises qu’elle dormira bien ce soir et je lui confirme en effet que ce sera très certainement le cas 😉

Au bout de cette dernière partie nous arrivons au pied de l’appartement. Le chrono indique 1 H 28 min 42 s et le GPS…. 17 km !!! Bibi est fière comme tout et son papou aussi ce que je m’empresse de lui dire. On discute encore un moment le temps de faire quelques pas pour « calmer la machine ».

Pendant ce temps loulou est aller faire du vélo avec Delia si bien que devant un épisode de Ninjago les enfants sont « pacifiés ». La soirée se passera dans un calme et une sérénité appréciable. Le sport ça calme les esprits 😉

 

Publié dans Général | Laisser un commentaire

La tour de Termes d’Armagnac

Après la visite de Bassoues, c’est au tour (c’est le cas de le dire) de Termes d’Armagnac de recevoir notre visite.

Lieu marquant la limite de l’Armagnac (d’où le nom de terme), c’est un lieu marqué par l’histoire puisqu’un de ses illustres occupants, Thibault de Termes, fut un des compagnons d’armes de Jeanne d’Arc. Particularité de la visite, un audio-guide vous présente les différentes salles du donjon en expliquant les scènes qui s’y trouvent. Ce système est particulièrement pratique.

Loin d’être rassasiés par cette visite, nous avons même fait une halte sur le chemin du retour vers Vic à Sabazan pour admirer son église du XIiè siècle avec sa tour-clocher. Magnifique!

 

Publié dans Visite | Marqué avec , | Laisser un commentaire

La tour de Bassoues

Comme j’ai pu le dire à certains, j’avais voulu que ces vacances s’inscrivent dans une découverte de ma région natale, découverte autant pour moi que pour les enfants et Delia. Car on peut être originaire d’un coin et en connaître en fait assez peu sur son histoire…

Ce village fait partie du tour des bastides, circuit qu’on peut trouver sur le site internet de l’office du tourisme du Gers. Le donjon se visite intégralement, vous êtes accueillis par une personne en costume d’époque. On s’attend à voir surgir un chevalier en armure au détour d’un mur… La vue au sommet du donjon sur la campagne gersoise est de toute beauté, même si le ciel était un peu voilé…

Après avoir monté puis descendu les marches des 43m de ce donjon les enfants ont bien mérité un petit rafraichissement et une glace. La grande (Delia) a jugé qu’elle aussi méritait une glace…  

  

Publié dans Visite | Marqué avec , | Laisser un commentaire

Nous y sommes !!

Nous voilà maintenant tous installés dans nos (nouveaux) murs !! Il reste bien évidemment des cartons mais ils vont disparaître au fur et à mesure…

Et même si le temps est pluvieux aujourd’hui nous avons pris le temps d’aller voir une ferme bio dans la campagne. Notre côté normand est toujours présent et la pluie ne nous fait pas peur 😉

Aller, pour vous montrer qu’il fait aussi beau au nord de la France, une petite photo d’hier sur la terrasse : repas au soleil!

 

P1010485_4131

Publié dans Général | Marqué avec , | Laisser un commentaire