Bergen (15 – 19 avril 2019) – Partie #1

Deuxième ville de Norvège en termes d’habitants, Bergen dispute à Stavanger la première place de ville la plus pluvieuse, ce qui rend toute planification hasardeuse… Sa visite était néanmoins sur notre To Do List, attendant un créneau pour nous y rendre. Et ce fut donc en cette première semaine de vacances de Pâques que nous avons mis le cap au Nord.

Trois modes de transport sont possibles pour se rendre à Bergen:

  • ✈️ les airs : 45 minutes de vol pour un micro saut de puce de 160 km à vol d’oiseau.
  • 🚗 la route : un peu plus de 200 km mais plus de 5 heures de trajet en raison des tunnels et ferries.
  • ⛴️ la mer : 5H30 par le ferry qui fait la navette entre Hirtshals (Danemark) et Bergen en faisant une halte à Stavanger. 

Pour cette première nous avions fait le choix du ferry et plus précisément du MS Stavangerfjord. Mais on ne parle pas des « petits » qui assurent les traversées des fjords dans les environs de Stavanger. Il s’agit là de la taille au-dessus pouvant accueillir jusqu’à 1500 passagers l’été sans compter les voitures et semi-remorques sur les 3 ponts inférieurs (sur les 10 au total). Bref un monstre par rapport aux autres.

MS Stavangerfjord

Nous avons pris notre voiture pour être à l’embarquement à 06H00 lundi 15 avril. Un peu matinal pour la troupe 🙂 mais le voyage est à ce prix.

Embarquement à bord du MS Stavangerfjord

On se retrouvent donc à la queuleuleu dans la cale du navire. En sortant de la voiture nous sommes assaillis par une odeur de poisson pas vraiment frais. Lulu nous gratifie d’un magnifique : « Ca sent le grout ici! » en se mettant la main devant la bouche. Traduction : ça sent la crotte ici; vous l’aurez compris. Heureusement ce doux fumet ne nous suivra pas dans les étages supérieurs…

Le corollaire d’un départ si matinal c’est que les estomacs clament famine assez rapidement. Heureusement les choses sont bien faites, on peut se restaurer à bord façon English breakfast.

J’ai beau être matinal… j’ai la dalle 😉

Seul le cadet a décidé d’aller jouer plutôt que de se restaurer. Surprenant non?

Contrairement à ce que nous pensions le voyage en ferry emprunte les fjords au lieu de la « haute-mer », ce qui permet de profiter de paysages toujours aussi magnifiques surtout sous un ciel bleu de toute beauté.

Trajet en ferry entre Stavanger et Bergen

La plage arrière du navire permet à la fois de prendre l’air (frais au demeurant) ainsi que des clichés de la traversée. On découvre alors les fjords sous un autre angle.

Plage arrière du ferry

Entre la découverte du navire, les prises de vues et les quelques cafés engloutis les 5H30 passent finalement assez vite. Bergen montre alors le bout de son nez. Avant de rejoindre l’appartement et pour bien entamer notre séjour culturel, nous avons une visite à l’aquarium au programme. Ce sera l’objet du prochaine billet 😉

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Hovden 2019

Après un court séjour à Sirdal en début d’année nous revoilà dans la montagne pour une semaine au frais du 23 Février au 03 Mars. A la différence notable de l’an dernier nul besoin d’emprunter la voie « Sud » pour rejoindre l’hôtel (voir le billet pour se remettre dans l’ambiance de l’expédition de l’an dernier). Les conditions climatiques étaient bien meilleures, peut être même trop printanières pour les puristes qui ont trouvé la neige trop molle. Pour nous, en dehors des passages de routes pour lesquels il fallait retirer les skis, la neige était en quantité et qualité suffisantes.

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Pour cette année nous avions prévu de tenter l’aventure de la pulken ou pulka, ce traîneau si populaire ici pour les familles avec de jeunes enfants. C’est en effet grâce à cet accessoire que les parents se transforment en bête de somme pour tracter leur progéniture. Il y en a même des biplace pour les plus chanceux…

Mais nous y reviendrons.

Commençons donc par le commencement et notre arrivée. Rien de bien extraordinaire en fait en dehors du classique récupération de l’appartement / récupération des skis / ravitaillement a la supérette du coin (qui en compte deux). Mais c’était sans compter sans la gamelle monumentale du pater sur la glace et qui entame son séjour avec un une paume de main droite sanguinolente. Et oui, la glace ça déchire !! Il faut bien animer un peu ce début de séjour…

Pour autant nous profitons de ce premier après-midi pour partir sur les traces, retrouver un peu des sensations de glisse que nous avions laissées ici l’an dernier. Le geste est un peu rouillé et la démarche hésitante mais après les 5 premiers kilomètres les choses rentrent dans l’ordre et on valide notre première sortie sur les skis. On peut maintenant dire qu’on y est !!

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Les jours suivants, profitant du soleil, nous continuons les sorties avec les enfants mais sans Delia qui a malheureusement laissé quelque part sur un coin de tatami un bout de son ménisque. Et oui l’aïkido c’est plus violent que les réunions feutrées de Stavanger Accueil (J’me comprends…). Autant dire qu’elle est en convalescence mais il n’est pas dit qu’elle ne tentera pas l’expérience ski…

Loulou gagne petit à petit en confiance même si les gamelles émaillent ici et là les descentes, le chasse neige ça s’apprend. Quant à la grande elle n’espère qu’une chose… pouvoir aller sur la piste de ski alpin même avec ses skis de fond. Autant tuer le suspense et le dire tout de suite, ce sera pour une autre fois.

Ce n’est que mercredi (et jeudi), ayant à la fois validé les aptitudes de la marmaille et vérifié avec Delia que le genou susnommé n’allait pas nous faire un coup de Trafalgar, nous nous sommes embarqués dans l’aventure « pulken ». C’est nous ou c’est pas nous ? Pas de doute, c’est nous !

Passée la première appréhension de l’installation du harnais et des premiers mètres, je dois dire que tracter l’engin ne présente pas de difficulté particulière, hormis celle de devoir déployer plus d’énergie dans les montées. Luisa était ravie de faire – je cite – « de la luge » et elle s’est même endormie à chacune de nos sorties, bercée par la traction parfaite de sa mule de père (un peu d’autocongratulation ne peut pas nuire). Nous avons donc fait au total trois sorties et 28 km avec la pulken. Passée cette expérience unique je valide définitivement le procédé et je dois bien avouer que ça restera un moment unique de notre vie en Norvège.

Pour nous remettre de nos expéditions parfois nocturnes (les pistes du centre sont éclairées en soirée) nous avons profité du complexe nautique de la station : piscine, toboggan – ou « togoban » selon lulu – sauna et hammam pour les adultes suivi du bac d’eau glacée cela va de soi. Sans oublier le burger de réconfort quand on a passé deux bonnes heures à se débattre dans l’eau, car il faut bien refueller les engins (cad nos enfants…).

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J’en arrive à la question qui vous taraude depuis le début. Mais que peut vouloir signifier ce chiffre ? Est-ce le poids en kilo de pølse englouti au cours de la semaine ? Est-ce le nombre de fois où nous avons mangé des pates ? Ou bien est-ce tout simplement le prix en NOK d’un burger avec frites ?

Rien de tout ça…

Il s’agit en fait de la distance cumulée effectuée par tous les membres de la famille sur les skis ! Comme la dernière fois nous avons comptabilisé chaque sortie pour le challenge de distance. Chacun est donc rentré avec une médaille, même Delia avec sa patte folle ! Fortiches les Dups !!

Avant de partager une ou deux vidéos si le temps le permet on vous fait profiter de quelques photos qui illustrent le propos.

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Dyreparken

Poursuivant le « déterrage » des événements passés depuis la fin août, voici quelques mots sur notre week-end au zoo à Dyreparken , quelques 250 km au sud de Stavanger.

On enclenche donc la machine à remonter le temps jusqu’au week-end des 6 et 7 octobre… presque une éternité.

Comme très souvent depuis le milieu de l’été la météo n’était pas au beau fixe. Pas très engageant pour une visite en plein air nous direz-vous mais voilà le week-end était calé dans l’agenda déjà bien rempli alors pas question de décaler. 

C’est donc après la fin du boulot que la joyeuse troupe s’est élancée, destination un bungalow dans un camping à proximité du zoo. Bien que la distance ne soit pas énorme, les limitations de vitesse oscillant entre 60 et 90 km/h (plus souvent aux alentours de 70…), le voyage a été un peu long et l’arrivée tardive. Mais le zoo n’ouvrant ses portes qu’à 10 heures le lendemain nous avons pu profiter d’une bonne nuit de sommeil après avoir pris possession des lieux. Un brin rustique mais tellement… norvégien*. 

Home, sweet home…

* radiateurs d’un autre âge, salle de bain minimalisme mais suffisante. Bref pas de fioriture mais rien ne manquait pour autant (sauf un micro-onde).

C’est donc parfaitement reposés que nous avons mis le cap sur le zoo à une quinzaine de minutes de là. Reposés mais bien couverts. Nous ne sommes que début Octobre mais il commence déjà à faire frais. Notre dernière visite dans un zoo remonte à l’époque où nous étions à Metz. J’étais parti avec bibi au zoo d’Amnéville. Petite photo souvenir d’un mois d’avril 2011.

Zoo d’Amnéville | Avril 2011 – Bibi a bien grandi…

Autant le dire maintenant, il n’y avait pas la foule des grands jours en ce matin gris, mais il faut dire que nous n’avons jamais vu de foules dignes d’un Dysneyland Paris lors de nos pérégrinations en Norvège. Une question d’échelle sans doute… et de saison.

Pour autant il y avait malgré tout des familles avec poussettes et marmaille à l’entrée du parc. Aidé de mon sens de l’orientation (légendaire n’ayant pas peur des mots) et de la carte distribuée à l’entrée nous sommes partis à la rencontre des autruches, lions, loups et autres fennec. La liste est finalement assez longue pour ce petit zoo qui fait visiter les 5 continents en une seule journée. Mon coup de cœur va au panda roux sans l’ombre d’un doute suivi de près par le renard blanc.

Panda roux. Mignon n’est-il pas?

Comme les choses sont bien faites dans ces environnements il y a tout ce qu’il faut pour se restaurer autour d’une « spécialité » norvégienne : le risgrøt (riz au lait très crémeux) ou le vaffel (gaufre en forme d’étoile dont nous avons également profité lors de notre trip en camping-car) voire la pølse dans son pain à hot-dog… C’est que l’air frais ça creuse comme dirait l’autre…!

Les norvégiens n’oublient pas pour autant l’aspect pédagogique de l’affaire. On peut ainsi trouver au milieu du parc une zone dédiée à la ferme et son environnement. Les explications en norvégien ont un peu limité notre compréhension mais les ateliers à l’extérieur étaient facilement accessibles sans comprendre la langue des trolls. Les enfants ont trouvé le moyen de faire une course de tracteur pour le plus grand plaisir de lulu qui rigolait comme jamais.

Course de tracteurs !

Au final je dois bien dire que ce « petit zoo » vaut bien le détour. Les enfants ont pu profiter de la découverte d’animaux peu communs et les parents ont apprécié de voir leur progéniture s’émerveiller devant ce spectacle somme toute assez authentique, loin des « usines à gaz » des grosses structures. En été nous aurions pu profiter du parc aquatique attenant mais la journée n’aurait pas suffit car nous avons fait l’ouverture à 10H pour terminer à la fermeture à 17H! 

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Reprise du service!

Allez hop! 

Après une phase de sommeil notre petit site reprend vie. Il faut dire que depuis la rentrée avec les activités des uns et des autres et les déplacements du pater, il reste peu de temps pour se poser devant le clavier…

Pour marquer le coup de ce « redémarrage » qui se veut en fanfare, nous vous faisons profiter des dernières photos prises vendredi soir. Pas de compétition de patinage ou de balade dans la lande sauvage mais un des spectacles propres aux latitudes qui sont les nôtres : les aurores boréales! Et oui 🙂 Depuis plus de deux ans que nous sommes en Norvège je n’avais pas encore pu capter ce spectacle mais voilà qui est réparé. La preuve en image!

Panorama permettant d’apprécier l’étendue de l’aurore…

Petit détour par la case science… Ce phénomène est issu de l’interaction des particules émises lors des fortes éruptions solaires avec les couches supérieures l’atmosphère. L’énergie alors dégagée devient visible sous forme d’aurores boréales. Piece of cake, isn’t it?

Bien qu’il soit plus facile de les observer dans l’extrême Nord, nous avons la chance d’être à une latitude où elles sont visibles lors des plus fortes éruptions. De nombreux sites ou applications permettent de savoir, pour un endroit particulier et en fonction de l’activité solaire, s’il y a une chance d’en apercevoir. Justement ce vendredi était un de ces jours 🙂 Le créneau annoncé (21H00 – 00H00) était compatible avec l’activité familiale c’est donc armée de l’appareil photo, d’un déclencheur à distance et d’un trépied que je me suis installé à proximité du phare de Tungeness pour fuir la pollution lumineuse nocturne de Stavanger.

Cela n’a pas empêché d’avoir au loin les lumières de #endroit-inconnu# 🙂 mais au final ça rajoute un peu de peps aux photos. En même temps c’est mon premier shooting « aurores » donc je n’ai pas de repère pour comparer… 

Arrivé sur le parking à quelques centaines de mètres du phare aux alentours de 20H45 j’ai immédiatement aperçu une lumière verte diffuse sur l’horizon. Seraient-ce elles? Déjà?

Ni une ni deux j’installe le matériel pour tenter de capter ce halo diffus. Bingo! Elles sont bien là!

La toute première photo d’aurore. Moment magique!

C’est encore un peu tôt sans doute mais le résultat est déjà prometteur. Je me suis alors déplacé vers le phare pour choisir un endroit plus « photogénique ».

Phare de Tungeness

Pas facile de faire les réglages dans le noir et tout se passe en manuel. Si l’occasion se présente à nouveau je ferais d’autres réglages et je prendrais un objectif grand-angle mais pour une première j’étais parti un peu à la va-vite… Le résultat est néanmoins assez sympa selon des critères très personnels 🙂 

Après 45 minutes de prises de vues l’aurore a commencé à changer. D’un halo statique elle s’est muée en onde. Un spectacle de toute beauté qui m’a fait oublier le cadrage… J’ai laissé de côté la photo pour admirer la vue. Tout simplement incroyable!! Je regrette seulement d’avoir été le seul à pouvoir bénéficier de cet instant magique. Promis, au prochain créneau – compatible avec les horaires des enfants… – j’amène la famille pour assister au spectacle.

J’ai une bonne soixantaine de prises de vues mais pour ne pas vous barber je vous propose les plus abouties. Il a encore du boulot 😉

Et pour vous montrer que l’aurore a évolué dans le temps, j’ai fait un montage des quelques prises successives du même endroit. Ça vaut ce que ça vaut mais c’est assez parlant je trouve.

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Samedi sportif :-)

En attendant d’avoir traitées toutes les photos de notre roadtrip nous vous proposons un petit intermède sportif.

La rentrée étant déjà (presque) un lointain souvenir, les activités sportives ont repris:

  • bien que la glace ne soit pas encore installée à Sørmarka Arena (elle arrivera le 17 septembre) Clara a fait son premier entrainement avec le club de patinage mais en extérieur. Travail technique et endurance au programme. Objectif de cette saison : participer aux petites compétitions du club.
  • Mattéo quant à lui s’est essayé à l’aïkido en compagnie de Delia qui l’a accompagné sur le tatami 🙂 Pour lui la reprise du patin sera le 24 septembre.

Comme chaque année vers la fin août a lieu le marathon de Stavanger qui propose également d’autres distances comme le semi-marathon et le 5 ou 10 km suivant les années. Les enfants ont fait les éditions précédentes depuis l’année de notre arrivée. Cette année nous n’avons pas dérogé à la règle mais petite nouveauté je me suis inscrits sur le semi! C’est donc hier que nous avons chaussé nos paires de running pour avaler l’asphalte. Le programme était le suivant :

  • 9H40 : semi-marathon pour ma pomme
  • 13H00 : 5K pour bibi et ma pomme (bis)
  • 14H00 : kids race pour loulou soit environ 1 km

Je reviendrai rapidement sur le semi. Je n’ai quasiment pas couru depuis l’Ecotrail fin mai si bien que ma préparation pour cette course frisait le néant… Pas de prétention donc, surtout chronométrique, mais simplement voir comment réagit mon corps après une si grande coupure et sur une distance respectable… Pas de surprise si j’annonce que je n’ai pas battu mon record 🙂 Je résumerais donc la course ainsi : départ un poil trop optimiste mais les sensations étaient bonnes, plus difficile à partir du 14ième kilomètre où j’ai commencé à payer mon départ trop rapide et mon manque d’endurance. J’ai fini un peu à l’arrache pour passer finalement la ligne d’arrivée en 1:37:27

Sur le 5K j’ai remis ça avec Clara, je lui avais promis. Entre bibi et son ongle incarné et moi à moitié criqué à l’issue du semi, c’est le 5 kilomètres des éclopés que nous avons fait 🙂 Néanmoins Clara a presque égalé son record à 3 secondes près : 27’38 » Elle a su aller jusqu’au bout malgré la douleur. C’est ça aussi la course à pied !

Loulou s’est également bien débrouillé sur sa course. Moins de sérieux et plus de fun avec même un clown au départ comme chaque année. Pour autant il faut quand même parcourir le kilomètre pour pouvoir mettre autour du cou la médaille convoitée. 

En dehors d’une averse sur le semi le soleil a été de la partie ce qui n’était pas gagné au vu de la météo des jours précédents… Au final c’est donc une bonne journée que nous avons tous passés autour du Running. Seules la plus grande (en âge) et la plus petite n’ont pas foulées l’asphalte mais ce n’est que partie remise!

 

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Sandvatn

– Jeudi 19 juillet –

Et hop! A peine les affaires de la dernière rando sont elles lavées que nous remettons ça. Le soleil est là, les vacances aussi donc GO!

Pas de tente cette fois-ci mais un refuge similaire à ce que nous avons rencontré à Tomannsbu, le garde-à-manger en moins. Et oui nous avons du emporter notre ravitaillement sur le dos 🙂

Le rituel du départ est désormais bien rodé avec la préparation des sacs et du ravitaillement. Nous avons désormais une zone au basement (sous-sol) dédiée aux activités outdoor où nous stockons l’essentiel du matériel et des victuailles. C’est bien plus facile quand on doit partir. 

Le trajet pour rejoindre le point de départ est bien connu puisqu’il emprunte la même route que pour se rendre à Tomannsbu, il suffit simplement de poursuivre une dizaine de kilomètres dans la direction de Sirdal.

Voiture garée, sac à dos au dos et nous voilà partis pour 3 heures de marche selon le topo guide (en réalité nous mettrons 2H30 pile-poil). 

Comme souvent la rando commence par de la montée 🙂 On dirait qu’ils font exprès… Bien moins abrupte que Tomannsbu, la montée est tout de même respectable. Mais ça n’entame pas l’énergie des jeunes. Mattéo m’indique d’ailleurs qu’il n’a « utilisé qu’1% d’énergie ». 

Cheminant dans un paysage minéral, la vue est sensiblement différente. Le regard porte moins loin mais c’est toujours aussi magique. 

Là encore, comme pour Tomannsbu, ils ont eu droit à leur « ascenseur émotionnel ».

Après deux heures de marche je leur ai fait croire (involontairement je dois dire) que le toit rouge aperçu au loin ne pouvait pas être celui de notre refuge car il devait être de teinte naturelle… J’en ai un peu rajouté un peu en disant qu’il devait bien rester 1H – 1H30 encore => moral dans les chaussettes pour quelques secondes.

Ce n’est que 20 minutes plutard que nous avons découvert les 3 bâtisses qui constituent Sandvatn (2 habitations et 1 toilettes/stockage). Ils étaient alors soulagés 😉 et moi mort de rire.

Excitation, excitation à l’approche de la porte. J’ai réservé une chambre dans le plus récent des deux bâtiments datant de 2017. D’abord poser les sacs dans le sas, puis retirer les chaussures/chaussettes et mettre les crocs puis pfffff…. ils disparaissent dans le refuge en explorant toutes les pièces au rez-de-chaussée et à l’étage (qui fait office de dortoir avec des matelas disposés sur le sol dans deux grandes pièces). Une fois de plus nous sommes les seuls. Yeah !

Pas de surprise, nous trouvons nos marques et nous installons nos couchages dans la chambre. Il est alors temps de manger (17H30…).

Un repas (norvégien) bien mérité 🙂

La fin de journée se passe tranquillement autour des jeux que nous avions pris soin d’amener dans nos sacs. 

Seul le bruit causé par deux personnes rentrant dans le refuge vers 22H aura mis les deux loustics en alerte (pour rien puisqu’elles sont reparti comme elles étaient parties…).

– Vendredi 20 juillet –

Rituel du réveil (tonique -> spécialité paternelle :-)) vers les 8 heures.

Le petit-déjeuner préparé la veille nous attend sur la table : chocolat chaud Torro (genre de Nesquik), Wasa et Nougati (sorte de Nutella). Tout ce qu’il faut pour aborder le retour sous les meilleurs hospices, retour que nous aurons entamé après avoir immortalisé notre passage à Sandvatn d’une photo avec le panneau du lieu-dit.

On y était !

Le retour, tout en descente ou presque, fut une formalité. On a croisé bon nombre de randonneurs marchant d’un pas vaillant (norvégien en somme). Nul doute que le refuge aura été bien plus rempli la nuit suivante. 

Sandvatn étant désormais accroché à notre tableau de randonnée, il nous faut maintenant regardé du côté de Blåfjellenden (imprononçable…) qui sera sans doute notre prochaine destination. Mais un périple tout autre nous attend d’ici là…

A suivre.

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Preikestolen en mode « retour à la nature »

Je suis toujours en panne d’inspiration pour le montage de la vidéo de la randonnée vers Tomannsbu. Cela attendra… 

Mais ça ne veut pas dire pour autant que nous manquons d’inspiration pour les randonnées en général! 

Pourquoi? Tout simplement car nous avons bouclé ce week-end dernier notre première randonnée en mode wild. Nous avons peut-être entamé notre dernière année en Norvège donc il n’y a pas un instant à perdre, d’autant plus que la météo a été exceptionnellement clémente depuis le mois de mai.

C’est donc sur un coup de tête (réfléchi) que j’ai décidé d’amener les deux grands sur une randonnée que nous connaissons bien, le Preikestolen, mais cette fois-ci avec une petite nuit sous la tente au-dessus des eaux bleues du Lysefjord. Comme d’habitude il n’a pas fallu insister pour que les nos deux randonneurs émérites valident l’idée d’un « Super! » retentissant. Donc acte!

C’est samedi à 16H00 que nous avons pris le ferry que nous connaissons bien pour rejoindre Tau puis le parking du Preikestolen vers 17H15. Une simple formalité. Nous avions pris soin de prendre tout le nécessaire pour survivre : sac à dos, tente, sacs de couchage, matelas autogonflant, eau, sandwiches, barres de céréales, livre, jeux, etc. Chacun avait son chargement sur le dos avec une majorité d’affaires pour le sherpa officiel (moi…).

Bien chargé pour ne rien oublié 😉

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Tomannsbu (2ième partie)

Reprenons donc le récit au pied de la montagne. J’exagère à peine croyez moi…

En voyant la montée (enneigée au demeurant) qui nous attend d’entrée de jeu j’ai même failli annuler la sortie, tellement le challenge me paraissait hors de portée des jeunes. Et puis finalement l’esprit viking a rapidement repris le dessus : « On essaie et si ça devient trop risqué on fait demi-tour. OK les schtroumpfs!? » 

Ni une ni deux, nous partons à l’attaque de la pente. Une vrai pente, celle qui fait sortir la langue et brûle les jambes. Sans compter que la neige bien présente rend la progression encore moins facile (ou plus difficile, ça dépend…). Je dois dire que j’ai été étonné par la volonté de loulou sur cette montée. Il n’a pas rechigné une seule seconde. Il y a de la graine de viking en lui, c’est sûr! 

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Tomannsbu (1ère partie)

Comme évoqué au début du billet précédent, je suis parti « en terre inconnue » avec les deux grands pour une randonnée avec étape en refuge. Ne connaissant pas le terrain nous avions fait le choix de laisser l’arrière-garde à la maison – et nous avons bien fait comme vous pourrez le voir plus loin dans ce récit… 

Depuis l’année dernière nous sommes membre du DNT (Den Norske Turistforening – Association Norvégienne de la Randonnée Pédestre). Grâce à cette association nous avons pu découvrir de nombreux coins dans le Rogaland et nous avons également accès aux chalets (hytte en norvégien) à des tarifs avantageux. Cela faisait un moment que je souhaitais passer une nuit en refuge mais jusque-là l’occasion nous avait filé entre les doigts. Cette fois avec le beau temps qui semble s’être installé, il aurait fallu être fou pour rester à la maison. C’est donc sur les conseils d’un collègue que j’ai planifié une randonnée sur deux jours, direction le refuge de Tomannsbu, perdu à 3 heures de marche du dernier parking. Continuer la lecture

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Månafossen

Avant de vous faire profiter de notre expédition toute récente en terre isolée (randonnée au Tomannsbu) et profitant du double effet cumulé du beau temps et du long week-end du 1er mai nous avons revêtu nos tenues de randonnées (dont le porte-bébé qui me transforme en chameau..) pour nous aérer les neurones en ce début de printemps.

Parmi les balades faciles dans la région de Stavanger (1h de route depuis la maison) figure une cascade qui porte même un nom : Månafossen (prononcer monafossen). Facile en effet puisque c’est une destination familiale qui permet d’observer une belle cascade de 92 mètres de hauteur tout de même. Enfin quand je dis facile il faut quand même passer par les 250m de dénivelé sur le kilomètre qui mène à la chute d’eau 😉 et ça commence par des escaliers. J’en rigole encore…

Début sportif pour la cascade 🙂

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